Manger émotionnellement

Manger émotionnellement

En novembre 2018, la Dre Deborah Da Costa, Ph.D., est venue discuter avec le PLSAW de l'alimentation émotionnelle.

Nous avons tous eu des moments où nous cherchions du réconfort, des biscuits de grand-mère, des pâtes de maman ou simplement du chocolat. Mais quand est-ce un problème ?

Quand nous utilisons de la nourriture pour apaiser :

Anxiété/dépression
– Frustration
– Colère

– L'impuissance
– Culpabilité
– L'ennui
– Confusion
– Etre submergé/stressé

Normalement, en ce moment, nous consommons des aliments riches en gras, en sucre et en calories. Ce n'est qu'une solution temporaire à nos sentiments actuels, qui mène habituellement à un gain de poids et à un
risque accru de maladie cardiaque (diabète, cholestérol élevé, hypertension artérielle).

Le Dr Da Costa explique que l'alimentation émotionnelle découle des expériences alimentaires de l'enfance, peut-être que la nourriture a été utilisée comme réconfort ou récompense, des problèmes relationnels, des antécédents de traumatisme, une faible estime de soi, le stress et d'autres composantes sociales et culturelles.

Comment pouvons-nous cesser de nous auto-médicamenter avec de la nourriture quand nous sommes émotifs et que nous avons de la difficulté à y faire face ?

Au lieu d'essayer de supprimer ou d'éviter les émotions négatives, restez à l'écoute et apprenez à tolérer et à accepter vos émotions plutôt que de vous tourner vers la nourriture pour vous évader, suggère le Dr Da Costa.

Comme toujours, plus facile à dire qu'à bien faire ? Moi aussi, je suis un mangeur d'émotions et je me tourne vers la nourriture quand je suis stressé et fatigué. Avant de manger, j'essaie maintenant de
me poser quelques questions :

– J'ai vraiment faim ?
– Cette collation me permettra-t-elle de tenir le coup pendant les prochaines heures ?

L'autre chose que je trouve très utile, c'est que je prends toujours une collation. J'ai toujours une option saine à portée de main. Ainsi, lorsque mon énergie est faible ou que je me sens stressé, si j'ai besoin de manger quelque chose, c'est sain et cela me donnera du carburant pour les prochaines heures.

Je porterai toujours quelques noix, une barre granola ou une banane, des articles faciles à transporter et qui m'aideront à ne pas avoir faim. J'essaie de boire avant d'avoir soif, de manger avant de "mourir de faim" Un peu comme ce qu'on faisait avec nos tout-petits. Cela maintient mon
humeur stable et me laisse de la place pour faire face aux expériences qui surviennent et qui épuisent mon énergie. Travail, adolescents, famille, etc. Cette petite habitude m'a vraiment aidé pendant mon rétablissement après ma crise cardiaque. Je trouve toujours mon énergie très faible facilement, et après tout stress, je me sens tellement éprouvée. Je planifie aussi mes repas à l'avance. Petit-déjeuner, snacks, déjeuner, snacks, dîner, snacks. Je mange un peu toute la journée, de cette façon je ne me sens jamais
démuni et mon niveau d'énergie reste stable.

Rappelez-vous la règle des 80/20. Parfois, c'est bien d'avoir ce morceau
de gâteau au chocolat, mais il faut en être conscient. ET soyez gentils
avec vous-même, nous sommes nos pires critiques.
Il est également utile de se concentrer sur la tâche à accomplir. ARRÊTER
de manger. Dans la mesure du possible, ne mangez pas debout, devant
l'ordinateur, dans la voiture ou en courant. Même pour manger une barre
granola ou quelques biscuits, il suffit de s'arrêter quelques minutes. Je te
promets que la pause te fera du bien !
Enfin, de multiples pauses tout au long de la journée m'aident à garder
mon niveau d'énergie et mes émotions stables. Toutes les heures, je
m'arrête, je me lève et je marche ou je m'étire ou je m'assois simplement là
pour me ressourcer, puis je retourne à ce que je faisais.

Ce qui nous mène à "Mindful Eating" du Dr Da Costa.

Réfléchir
– C'était quand ton dernier repas ?
– Tu avais vraiment faim ?

Développez la conscience de ce que votre corps demande et des signaux d'avoir faim ou d'être rassasié. Portez une attention particulière à l'effet des aliments sur vos sens (odeur, goût, texture). Ralentissez un peu.

Une alimentation consciente inclut tous nos choix, depuis le moment où nous avons envie de manger, jusqu'à la fin de notre repas ou de notre collation, et après.

Conseils pour bien manger :

– Ne sautez pas de repas
– Planifiez les repas et les collations à l'avance
– Tenir un journal
– Mangez assis
– Limiter les distractions (pas de télévision, de travail, de technologie)

Voir la présentation du Dr Da Costa ici